Portrait de sociétaire : Agnès Lauden
Comment avez-vous connu la Coopérative ?
Je suis sensibilisée à l’alimentation bio depuis plusieurs années, car je suis convaincue de son importance pour la santé et l’environnement. J’ai commencé à fréquenter occasionnellement le magasin de Soisy, qui à l’époque était le plus près de mon domicile de Savigny-sur-Orge. J’ai été très heureuse de voir un jour, sur la N7 à Athis-Mons, l’affichage annonçant l’ouverture du nouveau magasin Biocoop à Athis-Mons : j’en suis devenue cliente régulière, en y faisant la majorité des courses familiales. J’ai toujours préféré les magasins Biocoop aux autres enseignes Bio. Ce sont des pionniers, j’apprécie leur éthique et leurs valeurs qui associent étroitement bio, écologie, circuits courts et commerce équitable. Ce que propose Biovivéo me convient donc très bien. Le magasin d’Athis-Mons est en outre très agréable avec un choix de produits très diversifiés.
Pourquoi êtes-vous devenue sociétaire ?
Je n’ai pas une âme de militante, mais je trouve important de faire sa part. En participant financièrement, je me sens tout de même utile. J’ai pris des parts de la Coopérative il y a environ 5 ans, après avoir vu l’information en magasin.
Comment participez-vous à la vie de la Coopérative ?
Je vais faire mes courses quasiment une fois par semaine, et y achète de plus en plus de choses. Je vais de moins en moins dans les grandes surfaces classiques.
J’ai fait une animation au magasin d’Athis-Mons sur la fabrication des cosmétiques maison il y a deux ans. J’ai bien aimé cette expérience. Cependant, mon rythme de vie et de travail ne me laisse pas beaucoup de disponibilité pour m’engager plus.
Quand Martine Deloffre, la présidente du Conseil de Surveillance, m’a proposé d’animer avec elle des tables sociétaires, j’ai pu discuter plus en détail de la démarche et des valeurs de la Coopérative et cela m’a donné envie d’en savoir davantage. J’ai donc décidé de devenir observatrice au Conseil de Surveillance, avec l’idée de voir ensuite comment je pourrais être utile à la Coopérative. Je suis très contente de vivre cette expérience pendant 6 mois, et nous verrons ensuite ce qu’il en ressort.
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les encourager à devenir sociétaires à leur tour ?
Si on adhère aux valeurs de l’écologie, du bio, de l’éthique prônée par les magasins Biocoop, alors cela vaut la peine de les soutenir, afin pour que toutes ces valeurs auxquelles on croit puissent se propager davantage. Devenir sociétaire, c’est devenir acteur de ce mouvement.
Quels sont vos rêves pour l’avenir de la Coopérative ?
J’aime bien le grand panneau au dessus de la caisse du magasin d’Athis-Mons car je suis sensible à tous les messages écrits, ils résument bien les valeurs de Biocoop. J’aimerais qu’on mette davantage en valeur le sens qu’on peut donner à nos achats, que chaque client puisse se dire “en achetant par exemple ces pâtes : je vais à la fois manger plus sainement, rémunérer au juste prix la personne qui les a faites, encourager un producteur qui a fait le choix de la bio, réduire l’impact environnemental de mon achat…”. C’est important de valoriser cet acte d’achat, de rendre concret tout ce que cela implique de vertueux.
Mon rêve serait qu’il y ait plus de magasins comme Bioviveo, que l’offre bio se développe et touche le plus grand nombre. Car tout le monde devrait avoir le droit de se nourrir sainement.
Pour la Coopérative, dans les prochaines années, je rêverais qu’il y ait plus de sociétaires, pour lui donner les moyens de se développer dans la durée tout en conservant ses valeurs.