Comment avez-vous connu la Coopérative ?
Je fais partie d’une association de solidarité internationale sur Evry qui organise des événements. C’est lors d’un de ces événements en extérieur dont le thème était « Consommer autrement » que j’ai invité le magasin Biocoop de Soisy s/Seine à tenir un stand. Par la suite par curiosité personnelle, je suis allée au magasin.
Au début, je faisais quelques achats pour “tester”, puis très vite j’ai fini par remplir mon chariot chaque semaine. Cette éthique d’une consommation plus respectueuse écologiquement et socialement m’a rapidement séduite et me correspondait bien.
Pourquoi êtes-vous devenus sociétaire ?
Pour me sentir partie prenante d’un projet de société qui fait avancer le monde positivement dans le bon sens.
En adhérant concrètement à un modèle de consommation qui préserve un développement plus soutenable et plus équitable, j’ai choisi de joindre ma petite pierre à l’édifice du travail nécessaire de transformation pour le sauvetage de notre planète et des hommes.
Comment participez-vous à la vie de la Coopérative ?
Je me suis engagée au Conseil de surveillance de la Coopérative Biovivéo. L’année dernière, j’ai fait un tout petit peu de bénévolat en tenant des stands à l’extérieur.
Mais être coopérateur c’est aussi je pense un acte de tous les jours en jouant au VRP. Expliquer ce qu’est le réseau Biocoop à ceux qui ne connaissent pas, faire connaître les produits bio en proposant des recettes gourmandes auxquelles personne ne résiste, vanter les mérites du choix de la consommation locale, faire preuve de pédagogie pour éviter le cliché habituel « Bio c’est forcément très cher… etc. ».
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les encourager à devenir sociétaires à leur tour ?
Le nerf de la guerre est entre autre l’argent pour pouvoir développer plus de projets et faire avancer ses idées. Devenir sociétaire, c’est un acte fort, individuel, pour agir sur le global.
Etre coopérateur c’est intervenir dans la construction d’un futur meilleur pour tous. C’est donc un pari sur l’avenir : c’est semer des graines pour espérer que nos générations futures subissent moins le lourd tribut des abus de nos sociétés actuelles.
Quels sont vos rêves pour l’avenir de la Coopérative ?
J’espère que la Coopérative saura résister à la concurrence des grandes chaînes du commerce classique qui surfent sur la vague du bio. Je souhaite que notre Coopérative et de façon générale le réseau Biocoop réussisse à imposer sa différence d’esprit par rapport à l’agro-bio-business qui se développe insidieusement.
Je rêve que plus de consommateurs en bio comprennent au-delà de “le bio c’est meilleur pour la santé” ; car derrière le Bio, il y a la véritable question du type de société dans laquelle nous voulons vivre, et ses défis majeurs. J’aimerais que la Coopérative incarne un de ces leviers qui permette cette prise de conscience.