Portrait de sociétaire : Laure Guiblin
Nous sommes une famille de 5 personnes. Nous habitons en région parisienne depuis une vingtaine d’années, un peu loin de la Biocoop de Montgeron que nous fréquentons, mais assez rapide d’accès, direct en bus, piste cyclable sur tout le long. Plus près de chez nous il n’y a que du bio “pas solidaire”, et nous n’y voyons qu’un intérêt réduit. Pour nous le bio c’est local et solidaire, sinon il ne répond qu’à un intérêt individualiste qui n’avance pas à grand chose. En effet, le projet plus large de Biocoop nous intéresse, l’éthique... sans parler d’une affection spéciale pour Biocoop, né en partie en Bretagne, tout comme nous!
C’est il y a cinq ans que nous sommes devenus sociétaires avec mon mari, sur ma proposition. A force de fréquenter le magasin, et en mûrissant notre réflexion sur le monde qui nous entoure, nous avons choisi de nous impliquer pour le monde dans lequel nous vivons: favoriser un mode de vie simple particulièrement respectueux des humains et des ressources naturelles, de placer dans notre argent en lui donnant du sens.
Nous sommes cependant assez peu impliqués dans la vie de la Coopérative : quelques coups de mains au moment du confinement pour les désinfections, un inventaire…. c’est à la mesure du temps que je peux donner étant données mes contraintes familiales et professionnelles. Quand je fais mes courses, je fais un peu d’ordre dans les rayons, j’engage la conversation avec les clients : je me sens un peu chez moi au magasin.
Nos rêves d’avenir pour la Coopérative ? Pour le magasin de Montgeron à qui nous sommes fidèles, nous souhaiterions qu’il puisse s’étendre un peu, avec peut-être davantage de vrac : je le sens un peu à l’étroit. Je souhaite aussi que Biocoop en général ne se laisse pas manger par son succès et reste sur une politique loin de GMS traditionnelles. En particulier, en voyant la fatigue des employés au moment du confinement, je m’inquiétais pour eux.
Je pourrais aussi rêver de “bébés Biocoop”, par exemple sur des marchés, dans de petites supérettes, ou un restaurant-librairie-bibliothèque-lieu où les gens peuvent se poser et se rencontrer, soit à l’occasion d’un rendez-vous formel-événementiel, soit de manière plus informelle.