Comment avez-vous connu la Coopérative ?
Je fréquentais déjà assidûment le magasin bio de Montgeron depuis les années 1970, puisque je venais y déjeuner tous les jours dans l’excellent restaurant végétarien de l’époque. Quand le fond de commerce a été repris par la Coopérative en 2005, j’en suis donc “tout naturellement” devenu client.
Quelles sont pour motivations pour en être client et sociétaire ?
Je suis très engagé dans l’écologie depuis mon adolescence. Toute mon enfance, pendant les vacances, je gardais les vaches de la ferme familiale en Ardèche, qui était cultivée sans produits chimiques (même si on me riait au nez quand je parlais de bio, à l’époque !) ; j’ai continué d’y faire les foins tous les étés jusqu’à l’âge de 50 ans ; et je suis devenu végétarien le jour où j’ai mené un veau à l’abattoir et assisté à une scène sordide.
Aussi, j’ai orienté toute mon existence sous le signe du respect de la nature et des animaux : comme enseignant en CM2 pendant 42 ans, j’ai mené tous les projets pédagogiques dans le respect des programmes, mais autour de thématiques écologiques. J’ai également fondé et animé depuis 2001 l’association GRATE (Groupe de recherche et d’action écologique), avec de nombreuses actions (conférences, films écologiques, spectacles humoristiques, ramassage des déchets, stages de danse,…), écrit quatre livres sur le réchauffement climatique et en prépare un nouveau intitulé “Les déchets ça suffit”. Je suis également très impliqué dans le Réseau action climat, et me suis présenté six fois à des élections pour défendre l’écologie à partir de 1979.
Avec un tel engagement, je ne pouvais que soutenir la Coopérative en tant que client d’abord, mais aussi comme sociétaire, pour continuer de mettre de la cohérence entre mes convictions et mes actes. En effet, la seule enseigne bio que je cautionne vraiment est Biocoop, car elle est rééllement militante, et pas opportuniste : par exemple, elle soutient le combat contre les OGM et les pesticides, encourage les énergies renouvelables, diffuse des pétitions…
Concrètement, comment soutenez vous la Coopérative ?
Pour moi, l’écologie doit être joyeuse et dynamique.
Quand j’étais enseignant, je faisais connaitre la Coopérative en proposant à chaque kermesse le jeu du “poids de panier à deviner” avec un panier entier de produits bios.
Désormais à la retraite d’enseignant, j’anime tous les samedis matins le magasin de Montgeron, y proposant des dégustations de produits et des informations ; en même temps, ça me permet de parler de mes livres, de mes conférences et des activités de mon association le GRATE. C’est un vrai bonheur pour moi que de participer même très modestement au rayonnement de Biocoop, car j’aime beaucoup le contact avec les clients et j’espère que cela va continuer encore pendant longtemps.