Comment avez-vous connu la coopérative ?
J’ai été une client assidue de Biovivéo Montgeron, et soulagée d’apprendre la création d’un troisième magasin de la Coopérative à Athis-Mons : plus de longue distance à parcourir, ni d’attente sur le pont de Villeneuve St Georges… Le principe de la Coopérative m’a toujours intéressée, pour l’esprit participatif qu’il met en avant pour les salarié-es et l’utilisateur.
Pourquoi êtes vous devenue sociétaire et comment participez-vous à la vie de la Coopérative ?
En tant qu’écolo militante, être sociétaire permet de mettre en pratique, sur le terrain et quotidiennement les valeurs liées à la solidarité financière, mais pas que. S’engager de cette façon c’est aussi se donner la possibilité d’apporter un soutien concret dans la vie des trois magasins Bioviveo en participant aux animations bénévolement, voire en mettant carrément la main à la pâte par des présences journalières. J’y trouve le plaisir des échanges avec les collaborateurs et collaboratrices et les salarié-es, de porter une parole de “vécu” auprès des clients-es, et de faire comprendre qu’au final l’écologie ça peut être simple tous les jours. Il suffit de regarder autour de soi et de rester attentif à la marche logique des choses.
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les encourager à devenir sociétaires à leur tour ?
Qu’il n’y a rien de plus enrichissant que de faire don d’un peu de son temps et de son argent pour une bonne cause. L’écologie, la biodiversité, le respect des paysans qui nous nourrissent, et de leur terre, deviennent l’enjeu majeur de notre civilisation. Il nous faut donc dès maintenant consommer de façon responsable, en gardant à l’esprit qu’en agissant ainsi nous donnons un sens à notre vie pour les générations qui nous suivent. Ayons un regard critique sur nos comportements de consommateurs : consommer mieux, de qualité, peut-être un peu moins, et diminuons ainsi notre gaspillage alimentaire.
Quels sont vos rêves pour l’avenir de la coopérative ?
Je pense que la structure telle qu’elle est actuellement devrait garder le même cadre avec les 3 magasins, mais pas plus. En ce qui concerne l’augmentation de la clientèle, je ne me fais pas de soucis, les statistiques sont formelles : si les consommateurs ne “tombent” pas dans le bio d’un seul élan, beaucoup y goûtent petit à petit pour devenir totalement séduits et ne plus revenir à une consommation industrielle. La compréhension des avantages des circuits courts et d’une alimentation saine a fait son chemin. Les cantines bio se développent, créant une synergie dans l’approvisionnement de produits non industriels. Même si trop souvent la grande distribution et le secteur agroalimentaire font leur “green washing” *(éco blanchiment), et tentent de contrôler la production bio à leur avantage, les circuits parallèles sont bien là. De plus en plus de consommateurs ne sont plus dupes de la malbouffe qu’on leur impose, le succès des trois magasins Biocoop Bioviveo en est la preuve et continuera de l’être.