La ferme de la Bilouterie est située à Dollot dans l’Yonne (à 77 km de Soisy/Seine, 81 km de Montgeron et 85 km d’Athis-Mons).
Installée en bio depuis près de 15 ans, elle produit des céréales et des volailles, qu’elle abat et découpe à la ferme pour une commercialisation en circuits courts. Nous travaillons avec cette ferme depuis 2003. Souhaitant mettre en place une agriculture autonome, Jean-Bertrand Brunet a pensé à tout pour maîtriser l’ensemble de sa production de volailles. Et dès le départ, il était clair que ce serait en bio. Jean-Bertrand (JB pour les intimes) a donc commencé par aménager son exploitation afin de pouvoir traiter lui-même les différentes étapes de la production : construction d’un hangar ouvert pour stocker les céréales qu’il produit, de deux poussinières ainsi que des bâtiments pour les volailles. Les chiffres sont impressionnants ! Pour nourrir ses volailles, J.B. cultive à lui seul une centaine d’hectares, répartis entre blé, luzerne, tournesol, maïs, triticale (hybride de blé et de seigle). Et ce ne sont pas moins de 5 000 volailles, poules pondeuses et poulets, pintades, oies, canards et dindes, qui sont élevées à la Ferme de la Bilouterie.
Dans cette ferme à taille humaine, la basse-cour bénéficie de soins particuliers en comparaison des méthodes pratiquées en élevage productiviste, à commencer par l’espace vital accordé aux bêtes qui sont moins nombreuses au m² et qui peuvent se promener à l’extérieur. Les poussins sont d’abord élevés au chaud dans une poussinière pendant un mois puis ils grandiront encore 3 mois avant d’être abattus sur place par J.B.. Même si l’histoire de la Bilouterie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille (vols de volailles, contraintes réglementaires fortes, cultures envahies de chardons et de mauvaises herbes…), l’histoire continue : la ferme a construit tout récemment un nouvel atelier d’abattage, et emploie actuellement trois salariés.
Outre notre Coopérative, la ferme de la Bilouterie fournit plusieurs AMAPS. Voici la description qu’en fait une de ces AMAP : “Jibé ne pensait pas qu’il deviendrait agriculteur comme une bonne partie de sa famille. Il se voyait plutôt dans les bois. C’est d’ailleurs pourquoi il a suivi une formation forestière. Mais à 20 ans justement, l’agriculture l’a tenté. Il a donc réorienté ses études vers un BTS agricole, avec une spécialisation en bio. Il a convaincu son père, qui allait lui céder son exploitation, de convertir la terre en bio. Car JB avait le projet de mettre en place un élevage de volailles nourries avec les céréales cultivées par lui. En 2002, il reprend l’exploitation désormais bio. Il construit un hangar ouvert dans lequel sont stockées les céréales et les deux poussinières ainsi que les bâtiments des volailles.
Aujourd’hui, Jibé cultive une centaine d’hectares pour nourrir ses bêtes (blé, luzerne, tournesol, maïs, triticale qui est un hybride de blé et de seigle, etc.). Il « élève » par ailleurs, pendant quatre mois environ, 5 000 volailles (poules pondeuses et poulets, pintades, oies, canards, dindes) dans une douzaine de petits bâtiments, tous ouverts sur un parcours où l’oiseau peut aller et venir à sa guise pendant la journée. Car la nuit, tout le monde doit rentrer au bercail, à l’abri des attaques et des vols.”