Comment avez-vous connu la Coopérative ?
Il y a une dizaine d’années, je cherchais un endroit où acheter mes produits bio, et je suis allée sur la carte des magasins Biocoop pour trouver le magasin le plus proche de mon domicile. Je savais que le réseau Biocoop était coopératif, et je préférais faire mes courses dans cet esprit là. C’est un peu plus tard que j’ai appris que “La Forêt*” qui tenait le magasin “Le Chêne*” était une Coopérative. J’avais des amis qui partageaient les mêmes valeurs et exigences, ce qui m’a aussi encouragée à y aller -même si à l’époque il y avait beaucoup moins de gens dans mon entourage qui fréquentaient le magasin Biocoop.
Pourquoi avez-vous choisi d’être sociétaire ?
J’étais très impliquée dans l’association Territoires en Liens, ce qui m’a ouvert sur de nouvelles pratiques et de nouveaux réseaux. J’ai alors décidé de devenir sociétaire en 2014, pour être partie prenante, et pas seulement consommatrice. Il s’agissait de passer un cran au dessus dans mon engagement. A l’époque, je travaillais dans un grand groupe, et quand j’ai touché ma prime annuelle, j’ai eu envie d’en faire un investissement porteur de sens : c’est un autre membre de l’association Territoires en Liens, également sociétaire, qui m’a donné cette idée, en me rassurant sur la simplicité du passage à l’action. J’ai besoin de voir concrètement que je fais ma petit part de colibri : agir en local m’y aide.
Comment participez-vous à la vie de la Coopérative ?
J’ai participé plusieurs fois à des animations dans le cadre du rendez-vous des “Biotonomes” sur les Incroyables Comestibles, et aussi sur des ateliers “Faites-le vous-même” dans les magasins de Soisy-sur-Seine et Montgeron.
A titre professionnel, lorsque j’anime des ateliers “Faites-le vous-même” Zéro Déchet avec ma structure ZD Créations, j’encourage toujours les participants à venir faire leurs courses dans les magasins Biovivéo, plutôt que sur internet ou en grande distribution (dont les impacts environnementaux sont moins bons, et dont les produits sont également de moindre qualité).
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les engager à devenir sociétaires à leur tour ?
Transparence, traçabilité, solidarité, consom’action…devenir sociétaire, c’est soutenir ces valeurs !
Quels sont vos rêves d’avenir pour la Coopérative ?
J’aimerais que le réseau Biocoop puisse développer plus de références en vrac, ce n’est pas qu’une mode, et j’aspire à ce que l’offre se développe. Je préférerais que la logique “globale” vrac-équitable-bio l’emporte, alors qu’il y a de plus en plus de magasins qui ne font que du vrac ou que du bio ou que de l’équitable…
Je souhaite aussi que toutes les belles valeurs du réseau Biocoop, qui le différencient, soient mieux connues pour que beaucoup plus des personnes qui souhaitent avoir une consommation éthique sachent que Biocoop rassemble de très nombreuses exigences.
*ndlr “La Forêt” et “Le Chêne” sont les noms que portaient à cette époque la Coopérative Biovivéo et le magasin Biovivéo de Montgeron