Altaïr, des jardiniers cueilleurs à l’écoute de la nature
Producteur de plantes médicinales et aromatiques depuis plus de 20 ans, Altaïr vous apporte son expérience et son savoir-faire.
Son activité, liée au pôle économique, ne s’arrête pas uniquement aux soins donnés à la plante, à la recherche d’une qualité optimale, mais va bien au-delà, dans une approche globale du végétal. En accueillant la plante dans nos terrains, en respectant sa nature et en développant son intention thérapeutique, nous nous lions à elle, et lui offrons la possibilité d’être, en finalité, substance de transformation pour l’humain qui la cueille, ou … qui l’accueille en lui, par le biais de la tisane.
Altaïr, un esprit…
Des cultures diversifiées
Pas de cultures intensives avec de gros moyens mécaniques, mais de nombreuses parcelles de plantes condimentaires ou aromatiques, de fleurs, et même de plantes sauvages cultivées à partir de graines récoltées dans les lieux de cueillette. Une attention permanente, en ce qui concerne le binage, les coupes, les effeuillages..
Des cueillettes respectueuses du biotope
Les cueillettes sauvages se réalisent dans des lieux privilégiés. Elles sont exclusivement manuelles, dans un esprit de sauvegarde du milieu, en recherchant l’instant balsamique, celui où la plante regorge de vertus.
Altaïr a choisi DEMETER, marque internationale, qui désigne les produits issus de l’agriculture Biodynamique. Cette marque est présente dans plus de 50 pays.
La Biodynamie est une manière de cultiver la terre, organisme vivant, en l’intégrant aux influences du cosmos. Mais plus encore, c’est un état d’esprit dans la manière de travailler, en accord avec les rythmes de la nature.
Les préparations à base de plantes médicinales, de minéraux et de bouse de vache, utilisées pour régénérer les sols, permettent de rendre la plante à nouveau réceptive aux subtiles influences de l’Univers
Le séchage, garant des principes actifs
Le séchage est la touche finale du travail des plantes.
Les plantes sont portées au séchoir aussitôt après la récolte. Pas de chauffage de la plante ou de brusque extraction de l’humidité, mais une déshumidification lente, à basse température (25 à 27°C), permettant un retrait progressif de l’eau, et gardant à la plante son aspect plastique, souple, ses couleurs vives, son parfum intact.
La conséquence en est une plus grande efficacité des principes actifs, et une forte vitalité de nos tisanes, vérifiée par la méthode des cristallisations sensibles.
L’effeuillage ou émondage
Une fois séchée, la plante n’est pas encore tout à fait prête à être ensachée. Le mondage des plantes est alors un geste important, où l’on sépare les feuilles des tiges, où l’on enlève aussi des parties trop fines, trop brisées. Le mot “monder” a la même origine que “monde” qui comme le mot grec Kosmos désigne l’ensemble des corps célestes, c’est à dire quelque chose de beau et harmonieux…
L’ensachage, étape ultime
Les plantes sont ensachées à la main, par petites séries. C’est l’occasion d’un dernier regard et d’un dernier tri pour éliminer éventuellement petites tiges ou poussières. Un sachet de plantes n’est en effet jamais anonyme, mais le résultat, à chaque étape, de gestes humains emplis de sens et de connaissance.
Altaïr, une histoire…
En 1982, Isabelle et Patrice DRAI s’installent en Périgord, et avec leur premier jardin de plantes médicinales et aromatiques, créent la marque ALTAïR, agrandissant au fil des années le cercle des plantes cultivées ou ramassées à l’état sauvage.
Ils ont, durant toutes ces années, accueilli des personnes, les initiant à leur façon de travailler avec les plantes, de percevoir les éléments, d’observer les gestes du végétal; les formant à leur exigence de qualité, tout au long de ce fil d’Ariane qu’est le chemin de la plante depuis le semis jusqu’à la récolte, le séchage, puis la mise en sachets.
Petit à petit, quelques-uns de ces anciens stagiaires, unis dans la même vision de la plante médicinale qu’eux, ont collaboré, chacun à leur manière, à l’idée d’ALTAÏR.
En Dordogne, Joël GUILLET et Antton OGER se sont associés à Patrice dans le GAEC “les jardins d’Altaïr”, qui cueille et cultive les plantes en Périgord .
Depuis 2003, tout à côté d’ALTAÏR, Christian et Laurence cultivent 1 hectare de plantes aromatiques, également en biodynamie.
Toujours dans le Périgord, Jean-François, formateur au centre de détention de Mauzac, encadre des groupes de détenus en fin de peine, sur un jardin de plantes en Biodynamie existant depuis 1994. Patrice est présent chaque semaine dans les jardins et séchoirs, reliant Altaïr et Mauzac pour le suivi technique, l’impulsion qualitative, et le lien social.
Pour certaines espèces, Jean-Louis et Nicolas collaborent à Altaïr depuis les Cévennes, les Pyrénées ou l’Auvergne, cueilleurs migrant au fur et à mesure que les plantes qu’ils recherchent atteignent le bon stade de maturité…
En Auvergne, Catherine et Vincent SEGRETAIN se sont installés, en 1994, dans la petite région des Combrailles, dans le Parc Naturel des Volcans d’Auvergne. Ils y cultivent un hectare de plantes, et cueillent une grande variété de plantes sauvages, de la chaîne des Puys aux Monts du Forez. Ils élèvent également des Alpagas pour leur merveilleuse laine.
Enfin, au fil des années et des demandes des magasins, Altaïr a fait appel à des producteurs plus spécifiques, pour les graines de psyllium ou d’anis vert par exemple, ou les plantes plus exotiques (badiane, hibiscus, oranger…).
Tout cet ensemble forme le réseau subtil d’ALTAÏR, et se prolonge en aval par les magasins avec lesquels se sont noué des relations personnelles, et par les personnes au contact de la clientèle, qui transmettent à leur tour l’origine de la plante, son chemin jusqu’au consommateur.